Savoir échouer en affairesEntrepreneuriat 

Savoir échouer en affaires

Savoir échouer en affaires est un art que tout entrepreneur doit plus ou moins maitriser. En effet, il y aura toujours un échec quelque part dans le parcours entrepreneurial. Vous avez donc le choix. Soit, vous ne savez pas échouer et cet échec vous détruit. Soit, vous savez échouer et vous fléchissez le genou pour mieux sauter. L’objectif de cet article est donc de vous démontrer que l’échec est normal et qu’il y a des façons d’apprivoiser l’échec pour en faire un tremplin pour mieux avancer.

Ils ont échoué en affaires

D’abord, des exemples réels de ceux qui ont su échouer en affaires. Il n’y a rien de mieux pour démontrer la faiblesse de l’échec face à la force de celui qui le subit. En fait, il y a deux types d’échec en affaires. L’échec de démarrage de la personne ainsi que l’échec en cours de route, par rapport à un produit.

Ainsi, ces quelques grands noms de l’industrie ont connu des années d’échec avant de réussir : Henry Ford, Walt Disney, Soichiro Honda, Thomas Edison ou le géant Bill Gates. Honda n’a pas été recrutée par Toyota. Il a créé des motos dans son garage. Disney a été renvoyé de son emploi parce qu’il ne faisait pas preuve de suffisamment d’imagination, selon son employeur. Bill Gates a même quitté Harvard pour se mettre à la fabrication de l’ordinateur.

Les grandes marques actuelles ont aussi connu des flops dans le lancement de leur produit. Bic a connu un échec avec « Bic pour elle », malgré un design soigné et des personae définis. L’actuel Président de la République Américaine Donald Trump a, lui aussi, échoué lorsqu’il a lancé ses steaks. Et même le géant Google a déjà échoué en affaires. Le réseau social Google + n’a-t-il pas disparu des radars aujourd’hui ?

Les causes fréquentes des échecs

Souvent, il y a plus d’une cause à un échec. Dans ce lot de circonstance, beaucoup d’éléments ne dépendent pas de soi. Toutefois, une étude a démontré qu’il y a 5 causes majeures de l’échec.

Premièrement, il y a la sous-capitalisation. Le manque de fonds pour se lancer dans une activité donnée ou le retard de ses fonds occasionne souvent plus de dégâts que ce que l’on s’imagine. Le produit n’est pas aussi qualitatif qu’il devrait l’être, il n’est pas positionné ou ne l’est pas à temps, …

Deuxièmement, le manque de familiarisation avec le secteur est une seconde cause. On tâtonne dans le milieu et on en devient plus vulnérable. Avant de se lancer dans une activité, il faut connaitre ses clients, ses fournisseurs mais aussi les aléas habituels du secteur.

Troisièmement, une mauvaise équipe ou un manque de personnel compétent autour de soi, fait aussi que l’on échoue en affaires. Vous ne pourrez jamais tout gérer vous-même. Il faut donc choisir ses partenaires avec soin et faire en sorte qu’ils partagent votre vision des choses.

Quatrièmement, les erreurs de gestion sont aussi à l’origine des échecs. N’avoir aucune connaissance en management est fatal dans notre monde extrêmement concurrentiel. Vous n’avez pas à être expert. Toutefois, vous devez en savoir suffisamment pour pouvoir être le premier contrôleur de votre propre entreprise.

Enfin, ne pas faire d’études de marché fait aussi échouer les affaires. L’étude de marché doit conditionner votre offre ainsi que votre stratégie de webmarketing et de marketing traditionnel. Sans étude de marché, vous foncez juste dans le tas.

Il faut savoir échouer en affaires

La façon de réagir face à un échec distingue les personnes qui réussissent en entreprenariat et ceux qui échouent. Question qui se pose : comment réagir face à un échec ? En fait, il s’agit plus d’une question comportementale que d’autres choses.

Si vous faites actuellement face à des difficultés, gardez votre passion. C’est le seul feu qui pourra alimenter votre endurance face aux problèmes. Thomas Edison ne s’est pas découragé au bout de 1000 ampoules parce qu’il voulait réussir.

Puis, soyez flexibles. Ce n’est peut-être pas la voie que vous avez envisagé, ni les conditions de travail avec lesquelles vous comptiez travailler. Toutefois, si vous êtes encore capable de travailler, c’est tout ce qui compte.

Parallèlement, ouvrez-vous au monde. L’échec n’est souvent qu’une question de partenariat.  Ouvrez-vous à vos employés, à d’autres entreprises et à toutes les possibilités qu’une nouvelle association recèle.

Enfin, acceptez de prendre des risques. Ce n’est pas en restant dans votre position actuelle que vous arriverez à changer quoi que ce soit. Faites-vous confiance. Echouer en affaires ne remet nullement en cause vos capacités. Cependant, acceptez les erreurs qui ont pu être commises. Identifiez-les pour mieux avancer.

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