Mobilité urbaine : les nouveaux moyens de déplacement individuelEnvironnement et Transport 

Mobilité urbaine : les nouveaux moyens de déplacement individuel

Depuis plusieurs années maintenant, la mobilité urbaine change peu à peu de visage. Le monde connait une révolution technologique touchant presque tous les domaines de la vie. Le secteur du transport n’y échappe pas. En milieu urbain, cette révolution se matérialise par l’avènement de nombreux moyens de déplacement individuel. C’est la tendance du transport doux.

Si les transports en commun comme les bus ou les trains et les voitures évoluent progressivement, le monde de la mobilité urbaine a connu quelques bouleversements ces dernières années. Les engins électriques tels que les trottinettes, vélos électriques, gyropodes ou hoverboards ont envahi les rues de nos villes. Nous consacrons ce billet à la découverte de ces nouvelles solutions de mobilité urbaine qui changent véritablement les paradigmes.

Trottinette électrique : pour gagner du temps

Si vous êtes à la recherche d’un moyen de transport pratique et rapide, la trottinette électrique est un bon choix. En apparence, une trottinette électrique est en tout point similaire à une trottinette classique.

L’avantage de la trottinette électrique réside dans la variété de modèles disponibles sur le marché. Le choix est assez vaste et concerne aussi bien les adultes que les enfants. Les marques qui animent cette niche proposent des modèles qui possèdent des fonctionnalités très intéressantes : régulateur de vitesse, protection contre les courts-circuits, double protection contre décharge et surcharge, siège rétractable, etc.

Par ailleurs, à la différence de la trottinette classique à motorisation thermique, la trottinette électrique intègre une technologie de batterie lithium. Avec ce type d’engin, il est possible de rouler jusqu’à une vitesse de 45 km/h (vitesse maximale autorisée en France) sur au moins 30 km. C’est un must en termes de fiabilité et de robustesse.

Vélo électrique : pour les débutants

Si le gouvernement Français souhaitait augmenter l’usage du vélo par les citoyens grâce à son Plan vélo, la popularité du vélo électrique pourraient bien aider.

Aussi appelé vélo à assistance électrique, cet engin dispose d’une allure proche du vélo classique. Cet état de choses est susceptible d’emporter la confiance des utilisateurs qui pourraient y trouver le moyen d’effectuer une transition aisée.

Le vélo électrique est un engin que vous pourrez conduire, quels que soient votre âge et votre condition physique. À la différence d’un vélo classique, vous n’avez pas besoin de pédaler pour qu’il avance. Ainsi, au fil des usages, vous retrouvez toutes les sensations du vélo sans consentir le moindre effort. Cela dit, pour prolonger l’autonomie de la batterie, vous pouvez pédaler.

Avec un vélo électrique, il est possible de parcourir plusieurs kilomètres (40-80 km). C’est une solution de transport qui vous apportera certainement satisfaction.

LE VELO PLIANT : LA VARIANTE TENDANCE DE CES DERNIERES ANNEES

L’autonomie d’un vélo électrique n’est pas toujours la meilleure solution pour les grandes distances. C’est ainsi qu’une variante a fait son petit bout de chemin : le vélo électrique pliant. Le concept est simple. La structure du vélo lui permet d’être recroquevillé à votre guise, soit pour le démonter partiellement, soit pour le plier. L’objectif : obtenir un ensemble compact, de la taille d’une valise, pour pouvoir le transporter partout. Son poids final avoisinera les 20 kg, ce qui ne devrait pas trop déranger celui qui la porte. Quant aux dimensions moyennes (légèrement variables selon le modèle), attendez-vous à du 90 (L) × 85 (l) × 55 (h) cm. Il tiendra dans un coffre de voiture.

Le vélo électrique pliant s’utilise comme moyen de mobilité urbaine de relais. Les déplacements individuels se font dans un système de multimodalité ou de transport multimodal. Vous pouvez, par exemple, monter votre vélo jusqu’à la gare ou à l’arrêt du bus, lorsque ceux-ci sont trop éloignés de la maison. C’est plus écologique et respectueux de l’environnement qu’une voiture ou un taxi. Vous pouvez aussi vous servir de votre voiture, jusqu’à un parking, le laisser-là et enfourcher votre vélo. Dans tous les cas, vous réduisez vos émissions de gaz à effet de serre.

Hoverboard : pour partir en aventure

L’hoverboard fait penser à un objet futuriste. En effet, les prototypes commercialisés se rapprochent quelque peu du modèle initial apparu pour la première fois dans le film de science-fiction « Retour vers le futur 2 ».

Dans la vie réelle, son fonctionnement n’est pas tout à fait similaire à l’engin présenté dans la fiction. C’est tout de même un moyen de déplacement fun et ludique. Il connaît un certain succès surtout chez les plus jeunes. Il s’agit d’un dispositif auto-équilibrant doté de deux roues parallèles. Le contrôle se fait par inclinaison du corps dans différentes directions. Bien qu’ils ne flottent pas réellement comme leur nom l’indique, ils offrent une expérience de conduite amusante.

En effet, les constructeurs équipent généralement leurs modèles d’options diverses telles qu’un système haut-parleur et une connexion Bluetooth. Ainsi, vous pourrez vous déplacer tout en jouant de la musique.

Par ailleurs, à l’instar de tous les autres engins électriques, on peut l’utiliser facilement pour se déplacer en ville sur des surfaces planes. Cependant, il n’est pas adapté pour monter les trottoirs et pour effectuer de longs trajets (autonomie maximale à 15 km).

Le skateboard électrique : son proche cousin dans la mobilité urbaine

Vous vous tenez debout, bien droit sur un hoverboard. Vous prenez la pose des jeux de l’extrême, c’est-à-dire légèrement sur le côté en prenant un skateboard électrique. Voilà la principale différence entre les deux.

Toutefois, le skateboard permet tout autant de se déplacer dans les grandes villes ou les petits contés. Il est équipé d’une batterie Li-on, lui donnant une autonomie allant (selon la marque), jusqu’à 35 km. Les moteurs sont généralement puissants, à charge pour le skateur de contrôler son engin selon la législation en vigueur là où il passe. Les modèles les plus aboutis disposent d’une commande portable sans fil, qui permet de prendre davantage le contrôle du skateboard électrique, de le stabiliser, et d’éviter ainsi les accidents.

Gyropode : pour rester dans la tendance

Ce véhicule électrique à l’apparence d’un hoverboard se distingue par son manche de maintien et de conduite. Au premier abord, il peut paraître difficile à piloter. Mais en réalité, il est très simple à utiliser au quotidien. Après tout, deux roues et un guidon pour se diriger, ce n’est pas si difficile à manier. D’autant plus que vos deux pieds reposent alors sur une plateforme stable. Vous pouvez le conduire aussi bien en intérieur qu’en plein air.

Par ailleurs, c’est un engin écologique qui peut être adopté à la fois par les jeunes et par les adultes. Il convient également à des usages différents. Occasionnellement ou de façon intensive, vous pouvez l’utiliser pour aller au travail ou encore pour effectuer une balade entre amis. Les forces de l’ordre dans le monde entier apprécie particulièrement cette solution de déplacement électrique.

Ainsi, en dehors de son allure très tendance, le gyropode est un engin pratique qui vous fera certainement gagner beaucoup de temps.

La gyroroue, un engin de mobilité urbaine proche du gyropode

Ce moyen de déplacement individuel est moins célèbre que le gyropode. Et pour cause, il est un peu plus difficile à manier. Il s’agit de la gyroroue. A l’instar du gyropode, la gyroroue se base sur les principes de la gyroscopique, à savoir un mouvement en avant du corps pour déclencher le mécanisme du moteur. La principale différence entre les deux se trouve dans la forme même de l’appareil. La gyroroue se présente comme une roue, avec des pose-pieds de part et d’autre de la roue. Aucun siège pour s’asseoir, aucun volant ni guidon à manier. Vous vous mettez debout sur la roue et vous guidez sa direction avec votre corps. La roue est motorisée, ce qui vous propulse. C’est d’ailleurs pour cela que ce dispositif de mobilité urbaine prend aussi le nom de « roue électrique ».

Il faudra donc faire attention à garder son équilibre. Il est, en effet, plus facile de tomber, comme sur un monocycle sans siège. La gyroroue fatigue également plus. Vous devez supporter votre corps en entier, plus particulièrement votre dos, sans support pour les mains (guidon), ni pour la colonne vertébrale (siège).

Rappel de la réglementation générale gouvernant ces nouveaux moyens de mobilité urbaine

L’utilisation de tous ces appareils est désormais réglementée dans un espace public. Toutefois, la loi n’est pas restrictive. Elle est même assez permissive et veut tendre vers une politique de mobilité durable. Tant qu’il n’y a pas de moteur, la loi assimile l’utilisateur à un piéton, sauf pour le vélo. A partir du moment où il y a un moteur, ce sont des engins. Leur circulation doit donc se faire sur la piste cyclable, s’il y en a une. Sinon, leur circulation sur la chaussée est tolérée. Toutefois, la vitesse ne doit pas dépasser 6 km/h. De plus, ils ne doivent en aucun cas gêner les piétons.

D’ailleurs, notez qu’il faut avoir au moins 12 ans pour conduire ce type d’engin sur la voie publique. A quelques exceptions près, il faut disposer d’une assurance. En général, la vitesse ne doit pas dépasser 25 km/h. Bien sûr, l’engin doit être doté de freins, de klaxons ou assimilés, de feux de circulation et d’un système d’éclairage pour la nuit. Il ne doit pas entraîner trop de nuisances sonores. Le port du casque n’est pas encore obligatoire au niveau national, mais il est fortement conseillé.

Enfin, chaque Mairie a le pouvoir de restreindre ou de réglementer cette circulation de la manière qu’il estime être le mieux.

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