Exercices de respiration à faire en cas de sous-oxygénationBien-être / Beauté 

Exercices de respiration à faire en cas de sous-oxygénation

La sensation d’avoir la poitrine serrée, de manquer d’air, nous l’avons tous connu au moins une fois dans notre vie. La crise actuelle du coronavirus a mis les problèmes respiratoires au-devant de la scène. La difficulté respiratoire est l’une des manifestations les plus troublantes de la forme grave du virus. Le cas de sous-oxygénation peut donc, à tout instant, faire partie de notre quotidien, nous concernant directement ou concernant notre entourage. Même une simple crise de panique peut l’engendrer. Aussi, est-il utile d’apprendre à faire des exercices de respiration correctes, pour annihiler la cause du trouble respiratoire, ou tout simplement gagner du temps en attendant un masque d’oxygène.

Les diverses causes de sous-oxygénation

Qu’est-ce qui peut conduire à un cas de sous-oxygénation chez certains individus, alors que nous respirons tous le même air ? En fait, il y a beaucoup de raisons possibles. Nous allons évoquer ici les plus récurrents.

  • Le stress, l’anxiété et la panique accélèrent le rythme cardiaque d’un individu, rendant sa respiration difficile. Les exercices de respiration sont les premiers réflexes à avoir en cas de sous-oxygénation due à un état d’angoisse ou de désarroi.
  • L’asthme et les problèmes respiratoires en général doivent également être accompagnés d’exercices respiratoires. Dans ce cas, ce sont les poumons qui ne fonctionnent pas au mieux de leurs capacités. Il va donc falloir leur donner une aide extérieure, pour éviter la suffocation due à un manque d’oxygène.
  • Les problèmes respiratoires dus aux coronavirus ont quelques traits de ressemblance avec l’asthme. À la différence près, que la sous-oxygénation peut continuer après le traitement. En effet, il faudra rééduquer les poumons et la gêne respiratoire peut persister les premiers mois après une hospitalisation pour forme grave du covid-19. L’amplitude thoracique demeure encore limitée, rendant la respiration difficile. Les exercices respiratoires, voire des traitements secondaires alternatifs comme un massage pour la fluidité respiratoire seront alors les bienvenus.

Dans tous les cas, pratiquer des exercices de respiration volontaires est bénéfique pour l’organisme, à bien des égards.

  • Ils réduisent le stress, la fréquence cardiaque et l’excès d’adrénaline.
  • Ils permettent de réduire la sensation de fatigue, car les cellules correctement oxygénées éliment différentes toxines du corps.
  • Les exercices de respiration permettent de stabiliser le poids, car l’oxygène réglemente la fonction neuronégative au moment de la digestion. Ainsi, l’organisme traite mieux le sucre et le gras.
  • Ils aèrent le cerveau et améliorent ainsi votre performance.
  • Ils sont salvateurs, en cas d’urgence respiratoire en tous genres.

Comment faire ses exercices de respiration en cas de sous-oxygénation ?

Les exercices de respiration à faire en cas de sous-oxygénation sont particulièrement simples. En gros, il faut inspirer par le nez et expirer par la bouche, mais de manière consciente et calculée. Ils peuvent être faits en position assise, allongée ou debout, à condition d’être parfaitement relax et de se tenir bien droit. L’objectif est de se détendre afin de réguler la respiration. Une posture crispée ne convient donc pas. Il faut se tenir bien droit pour ne pas bloquer la cage thoracique et bloquer le mouvement d’air dans les poumons.

L’inspiration

Pour commencer, mettez une main sur le ventre, pour pouvoir calculer la respiration et en être conscient. Puis, inspirez par le nez. Pourquoi ? Il est vrai que beaucoup de gens ne se sont jamais posé la question. Le nez est doté de cil filtrant les impuretés de l’air. L’orifice nasal permet également de réchauffer l’air et de le rendre moins agressif pour l’organisme. Respirer par le nez réduit grandement les cas de spasmes bronchiques. Généralement, l’inspiration prend 3 secondes. Accumulez l’air au-delà de la cage thoracique. Retenez-là dans le ventre.

L’expiration

Ensuite, retenez votre respiration quelques secondes (5 secondes devraient suffire). Puis, expirez le plus lentement possible par la bouche, comme si vous aviez une paille pour expirer. Ce geste non-brusque est essentiel pour que les cellules puissent assimiler l’oxygène et rejeter les toxines, dont le gaz carbonique. Le temps de l’expiration doit être le double de celui de l’inspiration au moins. Durant ce processus, videz complètement vos poumons. Le dégonflement maximal de votre ventre vous indique que l’air dans vos poumons est également ressorti.

La répétition

Cet exercice doit être pratiqué tout le temps de la sous-oxygénation en cas de difficultés respiratoires. Il doit être répété jusqu’à 5 fois par jour, sur 3 à 4 minutes, dans les autres cas (stress, fatigue, digestion, etc.).

Des mesures d’accompagnements nécessaires aux exercices de respiration

Les exercices de respiration ne remplacent nullement une consultation médicale en bonne et due forme. Elle est particulièrement conseillée en cas de difficultés respiratoires dues à une maladie ou en cas d’essoufflement répétée. L’essoufflement est, en effet, le signe d’une affection plus grave qui nécessite souvent l’intervention d’un médecin (problèmes cardiaques, tension artérielle, etc.).

De plus, des exercices respiratoires sans hydratation suffisante seraient peine perdue. En effet, l’hydratation des poumons est nécessaire pour qu’ils soient fonctionnels. Il faut donc savoir boire de l’eau et non, attendre la sensation de soif.

Enfin, l’augmentation des capacités respiratoires passe souvent par la pratique de certaines activités. Il en est ainsi de la natation, des exercices vocaux (exemple : le chant), du yoga ou des disciplines moins connues comme la sophrologie.

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