Dans quel secteur investir pour le second semestre 2020 ?Entrepreneuriat 

Dans quel secteur investir pour le second semestre 2020 ?

Investir pour le second semestre 2020 risque d’être assez difficile et constitue un pari risqué. En effet, le coronavirus a tout emporté sur son passage, y compris les divers placements, boursiers ou non. Et pourtant, il faut investir pour espérer devenir riche. Il est donc légitime de se demander dans quoi investir en 2020, pour le reste de l’année. Voici quelques pistes de réponses d’après des études menées par des experts. Le dicton « celui qui ne risque rien n’a rien » est plus que valable aujourd’hui.

3 choses à savoir pour investir durant le second semestre 2020

Investir 10000 € en 2019 n’est pas la même chose qu’investir 5000 € en 2020. Le facteur risque est omniprésent cette année car les cours se sont effondrés partout dans le monde. La question de savoir dans quel secteur investir n’a jamais été aussi difficile à répondre que pour ce second semestre 2020. Voici donc trois choses qu’il faut avoir en tête avant de décider d’un quelconque investissement.

  • La demande est figée et peureuse : les consommateurs se préservent et favorisent l’épargne et la modération. Ils redoutent à raison un prolongement du confinement et donc, une limitation des rentrées financières. Ils font donc moins d’achat, réduisant la liste des secteurs dans lesquels l’investissement peut être rentable en 2020.
  • Les programmes de relance vont être favorables aux investissements : ce qui est sûr, c’est qu’après la crise, les programmes de relance de l’économie de la part des gouvernements vont fuser de partout. Donc, dans quel secteur investir en France si ce n’est dans ceux qui seront prioritaires dans ces programmes de relance ? C’est l’argent du secteur public qui initiera, en effet, la reprise économique.
  • Il faut prévoir sur le long-terme : la troisième chose à savoir avant d’investir en 2020, c’est que le retour sur investissement ne se fera pas rapidement. Il faudra du temps à n’importe quel secteur pour vraiment s’en remettre. Celui qui investit en France cette année devra donc être celui qui n’aura pas besoin de son argent sur plusieurs années.

Les secteurs dans lesquels il ne faut pas investir

Commençons par la liste rouge : les secteurs dans lesquels il ne faut pas investir pour le second semestre 2020. Des trois constats sus évoqués, nous pouvons déduire les secteurs suivants :

  • Tous les secteurs du B to C, c’est-à-dire nécessitant un achat direct du consommateur sauf celui de l’agroalimentaire. Il en est ainsi du secteur de l’habillement, du tourisme et de l’hôtellerie (qui a fortement subi les conséquences du coronavirus) et même de l’électronique et des high-techs. Si vous êtes passionnés par ces secteurs, attendez au moins le début de l’année 2021 pour investir. Il faut voir comment la situation avec le coronavirus évolue.
  • Le secteur de l’immobilier : investir dans l’immobilier en 2020 à Paris, à Bordeaux ou dans toute autre ville de France d’ailleurs, est une mauvaise idée. Malgré un crédit plus qu’abordable, il faut savoir que c’est au niveau de la demande que ça bloque. Qui plus est, le secteur immobilier se base sur les visites. Celles-ci n’ont pas lieu avec le confinement actuel Elles seront encore difficiles à réaliser après le début du déconfinement à cause des exigences sanitaires sévères.
  • Les livrets d’épargne et les assurances-vie : depuis la crise sanitaire, ces deux domaines sont au stand-by avec très peu de bénéfices.

Investir pour le second semestre 2020 : les secteurs à bons augures

Il est tout de même possible d’investir pour le second semestre 2020. Il faut juste avoir de la patience et être prêt à faire un investissement sur le long-terme. Les secteurs favorables ?

  • Le secteur de l’environnement et celui climat car ils seront financés par l’Etat dans le cadre de la Stratégie Nationale Bas carbone. L’Etat investira, en effet, 7 milliards d’euros pour la relance économique. Seront priorisés sept secteurs et les projets qui tiendront compte des impératifs environnementaux.
  • Les « private equity  » : il s’agit de ne pas investir en bourse mais dans des entreprises non cotées en bourses. Cette formule est proposée par certaines banques. Pour éviter de mettre tout son argent dans une seule entreprise, les risques sont mutualisés en investissant dans plusieurs PME. C’est une option intéressante si vous êtes prêt à investir plus de 100.000 euros en 2020 et à bloquer votre capital sur plus de 7 ans.
  • Le bitcoin et la cryptomonnaie, d’une manière générale : même s’il a également subi un effondrement des cours, le bitcoin a l’avenir. En effet, la limitation des contacts humains lui donnera certainement plus de place et d’intérêts à l’avenir.

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