Y-a-t-il des alternatives à l’insuline contre le diabète ?Bien-être / Beauté 

Y-a-t-il des alternatives à l’insuline contre le diabète ?

Les piqûres journalières poussent beaucoup de malades et de chercheurs à rechercher des alternatives à l’insuline contre le diabète. Nous savons qu’elles sont inéluctables dans le cas d’un diabète type 1, présent depuis l’enfance. Elles sont régulières dans le cas d’un diabète type 2 assez grave, pour contrer les pics de glycémie qui sont mortels. Par contre, les piqûres d’insuline ne sont pas, elles-mêmes, sans danger. Si elles sauvent des vies, elles en prennent aussi beaucoup d’autres. Une forte dose d’insuline dans le corps expose le malade à une hypoglycémie soudaine et à d’autres maladies cardio-vasculaires. Aujourd’hui plus que jamais, trouver des alternatives à l’insuline pour faire face au diabète est donc nécessaire. Dans cet article, nous faisons le point.

Pourquoi l’injection d’insuline est vitale lorsqu’on est diabétique ?

Avant d’aborder la question des alternatives à l’insuline, il faut d’abord comprendre pourquoi le diabétique ne peut pas s’en passer. En outre, pourquoi est-ce l’un des premiers traitements préconisés actuellement, malgré les risques.

Le diabète est une maladie due à un excès de sucre dans le sang. Normalement, le pancréas sécrète l’hormone dite « insuline ». Son rôle est de faire baisser le taux de sucre. Toutefois, dans certains cas, les cellules dites « betas », responsables de la sécrétion d’insuline sont absentes ou sont déficientes dans leur fonctionnement. La personne concernée est atteinte de diabète type 1 et est insulinodépendant. Les injections journalières d’insuline sont nécessaires pour que le corps continue de fonctionner normalement. Dans d’autres cas, le taux d’insuline secrétée ne parvient plus à réguler le sucre dans le sang. C’est le cas des personnes atteintes de diabète type 2, souvent en surpoids ou ayant atteint un certain âge. Dans ce cas, les injections d’insuline sont là pour réguler la glycémie, chaque fois que le corps ne peut plus gérer tout seul et qu’aucun médicament n’est plus efficace.  Ces personnes sont sensibles, cicatrisent difficilement et ne peuvent pas faire certaines activités comme se tatouer.

Des alternatives préalables à l’insuline : d’autres médicaments

Tout d’abord, sachez qu’il existe des alternatives à l’insuline, que l’on prend d’abord avant d’en venir à l’insuline. Ce sont tous des médicaments, utilisés surtout dans le cadre du diabète type 2, lorsqu’il n’a pas encore atteint une certaine gravité. Cet article n’est qu’informatif. Il ne remplace en rien la consultation d’un médecin, absolument nécessaire dans le cadre du diabète. Le site et l’auteur se déchargent donc d’une éventuelle responsabilité du fait de l’utilisation, sans avis médical, des informations qui suivent.

La Metformine

C’est le premier médicament qui peut servir d’alternative à l’insuline. Il permet de diminuer la résistance du sucre à l’insuline dans le sang et favorise une perte de poids.

Les médicaments insulinosécréteurs

« Sulfonylurées » est un autre nom des insulinosécréteurs. Comme leurs noms l’indique, ce groupe de médicaments (il y en a beaucoup) déclenchent et favorisent la sécrétion d’insuline.

Les glinides

Ce médicament alternatif à l’insuline a pour effet d’augmenter la production de l’hormone par le pancréas. Un médecin doit strictement encadré son utilisation. En effet, une dose élevée du médicament entraînera une hypoglycémie, avec tous les risques corollaires.

Les thiazalidinédiones

Leur mode de fonctionnement est très proche de celui de la metformine. Comme elle, ils réduisent la résistance à l’insuline dans l’organisme. Toutefois, ils doivent également être utilisés avec précautions, car ils augmentent également le risque d’accidents cardiaques.

L’arcabose

Ce médicament agit non sur l’insuline, mais sur le sucre. Il réduit directement le taux de glucides dans le sang, en empêchant leur absorption par les intestins. Par contre, pour être efficace, il doit être pris au moment du repas. L’excédent de sucre n’est pas absorbé. L’inconvénient majeur de cette alternative à l’insuline est qu’elle cause ballonnements et flatulences.

L’incrétine

Ce médicament favorise l’augmentation de la production d’insuline après chaque repas et uniquement à ce moment. Il y a donc moins de risques d’hypoglycémie. Cependant, seul un stade avancé de diabète justifie l’utilisation de l’incrétine. Ces effets sur le long-terme sont, à ce jour, encore méconnus.

Existe-il des alternatives à l’insuline dans la médecine naturelle ?

Lorsqu’on parle des alternatives à l’insuline, on pense avant tout à une solution plus naturelle, à un médicament d’origine végétal. Aujourd’hui, il n’y a encore aucune alternative à l’insuline dans les différents types de médecine naturelle. Tout ce qu’il y a, ce sont des médicaments ou des aliments qui peuvent venir compléter un traitement à l’insuline. Pour les personnes atteintes de diabète type 1, ces traitements ne sont donc que des complémentaires utiles pour le mieux-être des patients. Pour les personnes qui souffrent de diabète type 2, ces traitements permettent de réduire petit à petit et d’espacer le recours à l’insuline.

Masy Madeglucyl, du Pr. Albert Rakoto Ratsimamanga

Ses multiples recherches dans le domaine des remèdes traditionnelles améliorées, ont fait connaître le professeur. D’origine malgache, c’est en France qu’il a soutenu sa thèse doctorante et qu’il a fait ses premières recherches. Parmi elles, un médicament dénommé Madeglucyl. Ce médicament présenté sous forme de poudre est fait à base d’extrait d’Eugénia Jambolana. Il est utilisé à Madagascar et dans beaucoup d’autres pays en complément de l’insulinothérapie, mais non en tant qu’alternatives définitives à l’insuline. Le médicament existe depuis plus d’un demi-siècle maintenant.

Des aliments pour l’équilibre glycémique, selon le Dr. Laurent Chevalier

Le Dr. Laurent Chevalier est un nutritionniste et un botaniste. Ses recherches ont notamment porté sur l’incidence de certains aliments pour équilibrer la glycémie dans le sang. C’est ainsi qu’il a trouvé que des infusions de thym et de karkadé étaient efficaces pour éviter les hauts et les bas de glycémie dans le sang. Par contre, cela n’est encore prouvé que pour les cas de diabète type 1 (depuis l’enfance). Il faut en faire une cure, puis prendre des pauses pour permettre à l’organisme de s’adapter.

Alternatives à l’insuline : les promesses de l’avenir

En ce début 2021, les véritables alternatives à l’insuline sont donc encore inexistantes. Les recherches continuent toutefois de foisonner en la matière, même si l’attention est aujourd’hui plus aux remèdes contre le coronavirus. La leptine et la thérapie cellulaire peuvent être envisagées comme de futures alternatives à l’insuline. En outre, nous savons que ce qui dérange vraiment dans l’insuline, c’est la piqûre sous-cutanée. Le futur semble aussi promettre des alternatives au format actuel de l’insuline.

La leptine, l’une des meilleures alternatives à l’insuline ?

La leptine est une autre hormone dans le corps. Elle a pour attribut l’annulation de la carence en insuline. Elle permet également de réguler le poids et l’appétit d’une personne. Tout comme l’insuline, son administration dans le corps d’un malade se fait par voie d’injection. Mais contrairement à elle, les risques sont moindres. Les recherches sur la leptine sont encore actuellement en cours. Le résultat est effectif sur le souris, uniquement ceux qui accusaient une certaine déficience en leptine. Nous attendons encore la suite des recherches sur l’homme et la catégorie de personne sur qui la leptine peut être une alternative efficace contre le diabète.

La thérapie cellulaire

Pour les personnes atteintes de diabète type 1, les cellules du pancréas productrices d’insuline sont absentes ou mortes. Dans la thérapie cellulaire, on les remplace donc en introduisant de nouvelles cellules souches. Celles-ci sont soit prélevées d’un donneur d’organes pour ensuite être greffées à un diabétique, soit cultivées en laboratoire. Cette dernière option serait la plus viable, face à la rareté des organes. Elle se heurte toutefois à deux problématiques : il est difficile de cultiver des cellules aptes à produire de l’insuline et des cellules qui en produit au bon moment. En France, 11 patients sur les 14 qui ont déjà subi une thérapie cellulaire ne dépendent plus de l’insuline depuis 5 ans. Remarquons cependant que ce traitement est réservé aux cas de diabète sévère, pour la proportionnalité entre la maladie et les risques d’une greffe.

De l’insuline sous un autre format

A défaut d’alternatives à l’insuline concluant, les chercheurs se sont tournés vers une méthode moins douloureuse d’administration de l’insuline dans le corps. Ainsi, l’insuline sous forme de spray et de pilule est actuellement en phase de recherche et développement.

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